Consultations mieux-être à distance

Bienvenue sur le blog de Anne Lumière

Ame soeur

On entend beaucoup parler d’âmes sœurs, ou de flammes jumelles. Les spécialistes diront certainement qu’il s’agit de deux choses différentes.

Mais pour le plus grand nombre, il reste que c’est l’espoir secret de rencontrer quelqu’un qui nous ressemble comme un jumeau, de sorte qu’il nous comprenne tout à fait et nous aime comme lui-même. Sachons aimer et souhaitons l’être en retour.

Et si nous prenions le temps de penser vraiment à ce que cela sous-entend?

Si nous ne sommes qu’Un et que ce Un est cette intelligence créatrice, appelée Dieu, Univers etc… qu’une infime part d’Elle s’incarne dans chaque être humain, pour venir expérimenter. Que chaque humain pour expérimenter doit oublier qu’il est cette part de l’Intelligence créatrice et, dans un même temps, ne peut en être entièrement détaché. Il devient donc ce moi ou ego que nous connaissons tous, qui s’agite et souffre, accompagné de ce Soi, interface hybride entre le « Tout » et tous, entre le monde immatériel et le monde de la matière, que nous appelons aussi « conscience » ou âme.

S'il nous faut valider notre expérience, c’est à dire la dépasser pour pouvoir passer à autre chose, alors chaque fois que nous tombons amoureux et avons le sentiment de connaître l’autre depuis toujours, que c’est, Elle ou Lui, que nous attendions et cherchions sans relâche. Ne confondons-nous pas l’autre avec la situation? Car en effet, ce n’est pas la première fois qu’en situation d’être amoureux on croit que cette fois c’est la bonne personne, que chacun comprend l’autre à la perfection. Cela dure le temps des papillons dans le ventre, de la gorge sèche, des mains moites, des hormones en liesse, puis cela retombe comme un soufflet. L’état amoureux laisse place à la désillusion, chaque fois plus douloureuse.

Penser qu’une âme sœur serait le partenaire idéal, ne revient-il pas à dire, que nous-même sommes le partenaire idéal? Un peu à la façon de Narcisse tombé amoureux de son reflet et noyé dans le lac en essayant d’embrasser cet autre qui en réalité était sa propre image reflétée dans l’eau.

Cela ne signifie-t-il pas que dans les moments où l’on forme secrètement ou ouvertement ce souhait, on ne voit qu’une part de soi? La part aimante, qui a souffert de relations complexes, compliquées, entachées d’incompréhension, de larmes, de mots assassins, et qui pourtant ne souhaite qu’une chose, trouver en l’autre la douceur qui règne en elle-même. Cette part de soi-même sur laquelle on s’attendrit, s’apitoie aussi parfois.

Nous même, sommes nous tout lisses comme la surface d’un lac? Ne sommes nous qu’amour? N’avons nous aucune faille, aucune peur, aucune humeur, aucune part d’ombre que l’on rejette ? Nous aimons nous soi-même assez entièrement en tout point pour aimer de la même façon celui qui en tout, nous serait semblable? Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Si l’autre est notre âme sœur, notre jumeau, alors il manifeste tout autant nos points forts que nos failles, ce que nous aimons en nous autant que ce que nous détestons. Or quand on sait le faible nombre de personnes qui s’aiment vraiment eux mêmes, capables de s’accueillir tout entier, n’est-ce pas notre plus grande erreur de rechercher notre ressemblance en l’autre sans vouloir comprendre qu’elle est notre reflet? Pensons-nous vraiment que face à la personne « parfaite » nous serions aussi parfait? Que tout ce que nous n’aimons pas chez nous même disparaîtrait soudainement à sa rencontre? Est-ce cela la perfection? N’est-ce pas là notre plus grande naïveté? N’est-ce pas là une vaine tentative de se rencontrer soi-même tout en se fuyant, justement parce qu’on s’aime si peu, qu’on pense que seul l’autre peut nous réconcilier avec nous même? Ayant déjà si souvent échoué à être heureux dans nos relations, nous préférons penser que nous nous sommes trompés de partenaires plutôt que de comprendre qu’on s’est leurré soi-même.

Chaque fois qu’on rencontre quelqu’un qui a également souffert et semble chercher la même chose, chacun se dit, « waaa, j’ai l’impression de te connaître depuis toujours »…. La réalité c’est que, en effet, nous reconnaissons la situation pour en avoir déjà fait chacun l’expérience. Et cela n’aidera aucun des deux, sauf à ce qu’à un moment, l’un ou les deux, se pose, accepte de se regarder lui même, de s’interroger lui même plutôt que de remettre l’autre en question ou la qualité de son histoire avec l’autre, et qu’enfin, chacun trouve ce qu’il cherche à réparer dans ses relations, et qui souffre en lui. Car chaque rencontre avec autrui est une incomparable opportunité de se rencontrer soi-même. Alors, seulement on pourra après le grand désordre si joyeux de l’état d’être amoureux connaître la félicité d’aimer, avec un être qui ne sera en rien notre jumeau, mais aura comme soi l’envie de grandir auprès de l’autre.

Texte – Angélica Mary


Vous aimerez aussi...

La peur en amour

Aujourd’hui, je vais traiter d’un sujet qui est la peur en amour et qui concerne donc la majorité des ruptures amoureuses, des conflits dans un couple ou des problématiques que vous rencontrez si vous êtes à la recherche de l’âme s&oeli...

Lire la suite

Etre beau

Être beau, ce n'est pas seulement être bien coiffé, ou bien habillé.  Ce n'est pas seulement avoir un beau visage. Bien sûr qu'il y a un peu de ça aussi, mais ce n'est pas le principal . Être beau c'est avoir du charme, un regard, des yeux qui pétillent, qui...

Lire la suite

Bienvenue !

Aidez-nous à vous offrir une expérience optimale ! Identifiez-vous et profitez pleinement de Wengo.