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Prédire sa propre mort

  

Il existe bien sûr des arguments rationnels qui peuvent expliquer en partie de tels phénomènes. Par exemple, Lincoln était sans aucun doute conscient que les partisans des Sudistes vaincus le haïssaient, et il avait de bonnes raisons de redouter un assassinat.

Cependant, certaines histoires ne se prêtent pas à une explication aussi facile.

C'est le cas de l'exemple de Robert Morris, planteur de tabac au XVIIIe siècle (son fils du même nom, plus connu, était le banquier resté dans l'histoire comme « le financier de la Révolution américaine ».) Morris tenta d'annuler l'inspection officielle d'un navire de guerre après avoir rêvé qu'il serait tué par la décharge de l'un de ses canons. Il se laissa finalement persuader de faire la visite, mais seulement après avoir obtenu du capitaine du vaisseau la promesse qu'aucun boulet ne serait tiré avant qu'il ne soit de retour sain et sauf sur la terre ferme.

Le groupe de Morris fit le tour du vaisseau comme prévu, et rejoignait la terre en barque, quand le capitaine leva la main malencontreusement pour éloigner une mouche. Prenant ce geste pour un signe d'exécuter le salut, un canonnier fit feu de son canon et Morris fut tué par un éclat d’obus, tout comme il l'avait pressenti.

Un cas antérieur concerne un membre de l'illustre famille italienne des Sforza qui, en mille cinq cent vint trois, rêva qu'il allait mourir noyé. Passant près du château de Pescara le jour suivant, il vit une fillette tomber dans une rivière et avança dans l'eau pour la sauver. Malheureusement, alourdi par le poids de son armure, il s'enfonça dans la boue et se noya.

 

 

Un messager funeste

  

Un autre cas bien connu d'une mort rêvée à l’avance se produisit au XVIIIe siècle à Londres. Le vingt quatre novembre mille sept cent soixante dix neuf, lord Thomas Lyttleton, un jeune noble âgé de trente cinq ans, fut dérangé dans son sommeil juste après minuit par un son qu'il décrivit comme celui d'un oiseau voletant dans les tentures de son lit à baldaquin. Il eut alors la vision d'une femme en blanc qui le montrait du doigt de manière accusatrice, lui affirmant qu'il mourait dans les trois jours.

La nouvelle de l'apparition se répondit rapidement dans les cafés de la ville, et la mort annoncée du jeune lord devint un fréquent sujet de conversation. Lyttleton décida de se retirer dans son domaine près d’Epsom dans le Surrey, pour y passer les trois jours.

Dans la journée du vingt sept novembre, son humeur s'améliorera considérablement au fil des heures, car il se sentait en bonne santé.

Il regagna sa chambre à vingt trois heures ce soir-là, convaincu qu'il n'avait plus rien à craindre. Son valet l’aida à se déshabiller, puis quitta brièvement la chambre pour aller chercher quelque chose. Lorsqu'il réapparut quelques minutes plus tard, il trouva son maître en proie à une attaque fatale : avant que l'horloge n'ait sonné les douze coups de minuit, lord Lyttleton était mort. La prémonition s'était avérée.


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