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La dépression saisonnière existe-t-elle vraiment ?

 

On parle de dépression saisonnière à tout va dès que l’automne et l’hiver approchent et que le moral de la plupart d’entre nous baisse. Mais à quel point peut-on s’avancer ? Peut-on parler de dépression saisonnière au moindre coup de fatigue ? A partir de quand peut-on vraiment affirmer qu’elle existe bel et bien chez un sujet ?

D’oùvient l’expression de « dépression saisonnière »?

Au début de l'automne, les journées sont moins longues et semblent pourtant interminables. Fatigue chronique, irritabilité ou tristesse, beaucoup de stress et moins de libido, envie de ne rester chez soi sont les symptômes de ce que l’on appelle la dépression saisonnière.

Si vous avez déjà connu cet état en automne et en hiver, vous êtes alors sujet à ce que le Dr.Norman E.Rosenthal, psychiatre et chercheur au National Institute of Mental Health, a décrit comme la dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier.

Le Dr.Rosenthal est le premier en 1984 à démontrer le lien entre lumière et dépression.

Cependant, la dépression saisonnière n'existe pas en tant que "maladie" reconnue en tant que telle dans le DSM4. Elle est cependant reconnue comme dépression réactionnelle. En France, ce n’est pas un terme très « psy ». Plutôt médiatique. Terme qu’il faut utiliser à bon escient…

Reconnaître la véritable dépression saisonnière…

Selon Dr.Norman E.Rosenthal, la dépression saisonnière est liée au manque de lumière naturelle et survient au même moment chaque année, en automne ou en hiver, pendant au moins 2 années consécutives, et dure jusqu'au printemps suivant. Sans ça, on ne peut pas parler de dépression saisonnière.

Car beaucoup de personnes se reconnaissent dans les symptômes et pensent en être atteints. Mais bien souvent, il ne s’agit que d’un coup de blues passager.

…du "simple" coup de blues

Il y a une différence entre dépression saisonnière et léger coup de blues. La dépression saisonnière doit être différenciée du "coup de blues" de l'hiver que la plupart d'entre nous ressentent de temps en temps. Dans ce cas, les symptômes dépressifs que nous présentons parfois ne nous empêchent pas de continuer à assumer nos activités quotidiennes. Par contre, les personnes sujettes à la dépression saisonnière sont très handicapées dans le quotidien, au travail et dans les relations avec les autres personnes.

 

Il faut donc être prudent avec le terme de dépression saisonnière que les gens emploient à tout va. On noterait 3 à 10% de la population adulte dans l'ensemble des pays nordiques souffrant de cette affection. En France, la dépression saisonnière sévère touche véritablement 2% de la population. Le reste du temps, il s’agit de gros coup de blues…


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